Depuis le 4 octobre, et jusqu’au 29, se tient à Rome la première session générale des évêques pour le Synode sur la synodalité. Il a commencé par une retraite de trois jours et se poursuit par des temps de réflexion et d’échanges. Point d’étape, alors qu’il en est à sa deuxième semaine.
Le synode est une vieille tradition dans l’Église. Il s’agit un temps de consultation, de dialogue entre baptisés sur la vie de l’Église et la manière de mieux annoncer l’Évangile. Ce Synode 2021-2024 présente plusieurs particularités :
– Son thème, d’abord : « Pour une Église synodale : communion, participation et mission ». Il s’interroge donc sur le fonctionnement même de l’Église.
– Puis son déroulement, en plusieurs phases : après des échanges en petites communautés locales, puis en diocèses, puis par pays, continent, enfin au niveau universel.
– Sa durée : ouvert en 2021, il devrait s’achever en octobre 2024 par une assemblée d’évêques à Rome et la promulgation d’un document final.
– Les participants. L’assemblée synodale est constituée de 365 membres, dont 54 femmes et 62 cardinaux. Les laïcs y participant ont aussi un droit de vote. C’est une première !
– Sa méthode, enfin : au lieu des débats théologiques, temps d’écoute et échanges à partir de l’expérience sont privilégiés.
Parmi les participants, sept Français et Françaises auront le droit de vote : Monseigneur Alexandre Joly, Monseigneur Jean-Marc Eychenne, Monseigneur Matthieu Rougé, Monseigneur Benoît Bertrand (élus par leurs confrères), Monseigneur Jean-Marc Aveline (désigné par le Pape), Sr Nathalie Becquart, Bavière et sous-secrétaire générale du Synode, Anne Ferrand, vierge consacrée.
Quant à la Conférence des évêques d’Océan Indien (Cédoi), elle est représentée par Monseigneur Alain Harel, évêque de Port-Victoria (Seychelles).