Célébrée le troisième vendredi après la Pentecôte, la fête du Sacré-Cœur est une solennité de l’Église catholique. Elle revêt une importance particulière pour la paroisse du Sacré-Cœur, aux Colimaçons, ou se déroule chaque année un pèlerinage diocésain.
Rassemblés autour du thème : « Famille, témoignons ensemble de l’espérance", les 5000 pèlerins ont pu commencer la journée par une confession et un chapelet avant que ne soit célébrée la messe présidée par Mgr Gilbert Aubry.
« Dieu a un cœur qui aime les hommes et les femmes de toutes les civilisations et de tous les temps, expliquait l’évêque dans son homélie. Ce cœur qui a tant aimé les hommes nous aime encore aujourd’hui. Marguerite Marie, à Paray-le-Monial, a reçu la grâce de cette vision pour nous faire comprendre la dimension d’amour de Jésus. Elle a vu Jésus tout éclatant de gloire, avec ses cinq plaies, brillante comme cinq soleils, et de cette sacrée humanité, l’humanité de Dieu en Jésus, sortait des flammes de toutes parts, et surtout de son adorable poitrine qui ressemblait à une fournaise. Cette poitrine s’étant ouverte me découvrit son tout aimant et tout aimable cœur qui était la source de ces flammes. Des flammes qui font rayonner l’amour du Christ à travers ses blessures. Un amour qui rayonne, non pas pour bruler et détruire, mais pour nous reconstruire. Cet amour nous brule et nous travaille à l’intérieur et nous transforme. »
Pour les pèlerins venus de toute l’île, la fête du Sacré-Cœur est un moment fort du calendrier liturgique. Nombreux sont ceux qui ne manqueraient ce grand rassemblement diocésain pour rien au monde : « Il y a deux ans, j’ai fait un AVC, témoigne Marguerite, venue de Saint-Paul, pourtant, même si ma famille était contre, j’ai tenu à venir au pèlerinage du Sacré-Cœur. Ça fait six ans que je viens aux Colimaçons pour cette fête, et tant que je pourrais marcher, je viendrais. Je viens pour demander des grâces pour ma famille, mes amis, pour l’église et pour la paix dans le monde. »