A la veille de la Journée internationale de la non-violence, la communauté éducative du lycée Mahatma Gandhi de Sainte-Suzanne proposait lundi 1er octobre un après-midi pédagogique consacrée à la non-violence.
De la seconde à la première, les 200 élèves du lycée se sont répartis sur différents ateliers autour du thème de la non-violence. Des animations où l’échange et la collaboration étaient au rendez-vous, à l’image du stand « créations artistiques ». Là, ce sont les premières et terminales de la section arts-plastiques qui encadraient les plus jeunes de seconde pour la réalisations d’œuvres autour du thème de la violence et de la non-violence.
De son côté l’atelier « slam » n’était pas en reste. Ici, le professeur accompagné d’un surveillant artiste « rappeur et slameur », ont travaillé avec les élèves sur des textes autour de notions telles que le respect, la tolérance ou encore le dialogue.
Dialogue qui était d’ailleurs le maître-mot de l’atelier « communication non-violente » proposé aux élèves par le psychologue Romy Malbroukou. L’objectif ici était de leur donner des clés pour mieux exprimer leurs sentiments. « L’idée c’est avant tout de les sensibiliser à l’écoute », confiait Gisèle Lorion, professeur d’EPS elle-même initiée à la communication non-violente.
Sous forme de mises en situations ludiques animées par le psychologue, les élèves ont appris à identifier leurs ressentis et à formuler les besoins correspondant à leurs attentes. « C’était cool. On a pu parler sans être jugé », confiait une adolescente à l’issue de l’atelier.
Enfin, afin de mieux connaître le Mahatma Gandhi, dont leur lycée porte le nom, les élèves ont pu s’affronter pacifiquement au cours d’un quiz autour de celui qui a inspiré l’Inde, son pays, à instituer en 2007 avec l’Organisation des Nations Unies, la journée de la non-violence le 2 octobre de chaque année.