En 2011, l’Enseignement catholique à la Réunion se lançait dans la rédaction d’un projet pastoral diocésain. Après avoir travaillé pendant quatre ans autour de ce projet mis en œuvre dans ses établissements, il s’était fixé une date pour faire le bilan du travail accompli : Cap 2015.
Le 30 avril au collège Maison Blanche, à Guillaume Saint-Paul, près de 800 personnes, élèves, parents, enseignants, directeurs d’établissements, religieuses, prêtres, responsables d’Ogec (Organisme de gestion de l’Enseignement catholique) et d’Apel (Association des parents d’élèves de l’Enseignement libre) s’étaient donné rendez-vous pour une grande journée de réflexion en présence de Pascal Balman, secrétaire général de l’Enseignement catholique et Caroline Saliou, présidente nationale de l’Apel (Association des parents d’élèves de l’Enseignement libre).
Au programme de la matinée : une assemblée plénière et une table ronde avec pour thème : « Quelle place à l’enseignement catholique pour relever les défis actuels et à venir ? »
Pendant ce temps, les jeunes ont participé à des ateliers dont les thèmes allaient des valeurs qui les aident à grandir et à se construire, à la vision qu’ils avaient de leur famille, en passant par la pastorale, l’interculturel, l’interreligieux, l’histoire locale, les nouvelles technologies, l’accueil de tous les publics ou la communauté éducative. Huit ateliers, avec des thèmes de réflexion bien différents, dont les participants ont pu présenter les réflexions aux adultes lors d’une remontée.
« Personne n’est unique. De par notre sexe, notre âge, notre manière de penser, nos activités, nous sommes tous différents, mais cette différence nous permet d’apprendre des autres et de nous enrichir, a ainsi expliqué Maxime. Pour accueillir la différence, certains établissements ont mis en place des partenariats, ce qui est le cas entre l’IME et le lycée Levavasseur qui accueille des personnes handicapées »
D’autre se sont exprimé sur les nouvelles technologies : « On passe de plus en plus de temps sur nos téléphones, nos tablettes, a remarqué Plestina. La plupart d’entre nous peuvent passer plus de trois heures par jour sur les réseaux sociaux. Certains passent aussi beaucoup de temps sur les jeux en ligne, autant de temps que l’on ne passe pas à étudier où à lire. »
Pour clôturer la matinée, Mgr Gilbert Aubry a présidé la messe à laquelle tous ont participé. Une célébration particulière où les jeunes se sont particulièrement investis, notamment dans l’animation musicale, la chorale et les offrandes.
Dans l’après-midi, ce sont les adultes qui se sont retrouvés en ateliers, avant que Mgr Gilbert Aubry ne clôture la journée.