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Échappée belle au coeur de Mafate pour les jeunes
Article mis en ligne le 10 juin 2021

par Secours Catholique

En mars, échappée belle pour vingt-cinq jeunes, pour la plupart membres de Young Caritas... Encadrés par les salariés du Secours Catholique (et munis d’un test PCR négatif), ils ont passé qutre jours au cœur du cirque de Mafate, où ils ont participé, entre autres, à des chantiers de rénovation d’habitat et de défrichage, à des échanges avec les habitants, et à des partages spirituels...

Marche dans Mafate

Expérience inédite pour le Secours Catholique, cette action a demandé une organisation considérable mais, de l’avis de tous, c’est à renouveler ! Entrés dans Mafate par le Sentier Scout, les jeunes se sont rendus à l’Îlet à Malheur pour les uns, ou l’Îlet à Bourse pour les autres, et même si la descente s’est avéré ardue pour certains, en fin d’après-midi, tout le monde était arrivé à bon port. Le matériel nécessaire aux chantiers et les denrées alimentaires avaient été livrés la veille par hélicoptère. Il ne restait plus qu’à installer les tentes, faire connaissance du groupe, distribuer les tâches, et bien sûr, reprendre des forces autour d’un repas partagé.

Le lendemain, après une messe célébrée par le père Nicaise, les travaux commencent : réparation de toits, réparation à la chapelle, mise en place d’une bâche sur une maison, début de défrichage d’un gîte, aide au jardin pour une personne âgée, jeux pour enfants à l’école – sans oublier le nettoyage du camp, la cuisine au feu de bois... A midi une équipe de deux personnes parcourt les sentiers pour apporter à manger à ceux qui sont sur les toits. Au cours des deux journées passées sur place, les travaux sont ponctués par des échanges avec les habitants et par d’autres moments spirituels.

Au quatrième jour, le départ est très matinal, afin d’arriver chez soi avant le couvre-feu. Mais tous quitte Mafate requinqués, satisfaits d’avoir pu aller au devant des Mafatais et mobiliser ses énergies dans le service à l’autre. Les participants le reconnaissent : ils ont reçu autant, sinon plus, que ce qu’ils ont donné. Comme le dit Nathaniël : « Les mafatais avaient beaucoup de choses à raconter et à nous apprendre ». Rémi est du même avis : « Il y avait une sensation d’être comme des enfants, un côté candide où ce sont les habitants qui apprenaient aux jeunes des choses : ce sont eux qui nous aidaient et pas l’inverse. Il y a eu un échange de savoirs. » Quant à Sarah, elle a beaucoup aimé l’expérience qu’elle a trouvé « riche humainement ». Elle a appris à être moins connectée et a été plongée dans le quotidien d’un Mafatais : « Cela rappelle à l’essentiel ».

Réparation de toit à Malheur

Bref, s’il y a eu une part d’incertitude au départ, les participants ont su faire preuve de créativité. Pour Tidiane, « on a même fait plus que ce qu’on pouvait ». Tout le monde s’accorde pour dire, à l’instar de Daniel, qu’il y avait une bonne équipe et « une super ambiance », et comme Daniel, ils sont prêts « à repartir demain » – peut-être pour une durée plus longue la prochaine fois. Comme le souligne Tidiane, « c’est quelque chose qui marche et certains peuvent se retrouver plus facilement là dedans que dans des activités “normales” du Secours Catholique ».

Dans cette belle aventure, sans doute y-a-t-il eu, comme le dit Rémi, « une grande part de Providence » aussi !

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