Samedi 27 novembre, les fidèles de Trois-Mares s’étaient réunis sur la place de leur future église pour la pose de la première pierre. L’autel dressé pour l’occasion cachait en partie le chantier. À quelques mètres de là, un pan de mur avait été érigé pour accueillir non pas une pierre, mais deux.
Celle destinée à être à l’intérieur de l’édifice porte cette citation du théologien Origène : « Vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondation les apôtres et les prophètes et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus, notre Seigneur ». La seconde pierre rappelle que l’église de Trois-Mares est dédiée au Saint-Esprit.
Entre ces deux pierres, un tube a été scellé. Il contient l’acte de fondation de l’église, une médaille représentant Benoît XVI et signifiant que c’est sous son pontificat que cette église aura été édifiée ainsi que des galets venant du lac de Tibériade en Terre Sainte.
Dans son homélie, Mgr Gilbert Aubry a comparé le bâtiment église à une maison de famille. Celle-ci, a-t-il ajouté, n’a de sens que « si l’on fait famille ensemble ». Une invitation à former une communauté toujours plus unie.
En attendant la reconstruction de l’église du Saint-Esprit, ceux qui la fréquentaient assistent aux messes dans l’église de la Sainte-Famille à la Châtoire ou encore à l’église des Saint-Anges Gardiens à Bras de Pontho (les deux autres clochers de la paroisse). La vétusté de leur lieu de culte inquiétait les autorités. Rénover le bâtiment aurait été beaucoup plus coûteux que le reconstruire, il a donc été totalement rasé. Le père Jean-Marie Texier, le curé de la paroisse, espère que le nouvel édifice sera fini pour le 15 août 2011.