Film et spiritualité : « Le septième sceau », au Centre St Ignace à St Denis
Article mis en ligne le 4 novembre 2010

par Geneviève Barbeau

Le Centre St Ignace vous invite à venir voir ou revoir le film Le septième « sceau », dimanche 14 novembre 2010, de 17h30 à 19h30, à la salle Jean de Puybaudet - 31, rue Ste Anne à Saint-Denis.


Film de Ingmar Bergman, Suède, 1957, avec Max von Sydow, Gunnar Bjornstrand, Bibi Andersson. Prix spécial du jury au Festival de Cannes.

L’histoire : Au milieu du XIV ème siècle, Block, un chevalier de retour des croisades, plein de doutes et d’incertitudes, voyage avec son écuyer vers son château pour y retrouver son épouse.

En chemin, il rencontre une troupe de comédiens itinérants qui se joint à son périple. Le groupe traverse un pays ravagé par la peste noire et secoué par des manifestations religieuses qui tentent de conjurer le mauvais sort.

Au bord de la mer, la Mort venant le chercher, le chevalier lui propose une partie d’échecs, sûr d’obtenir au moins un sursis le temps de la partie, tout en espérant trouver ainsi la réponse ultime à sa quête de connaissance.

Tant que cette partie durera, il essaiera de donner un sens à sa vie...

Le film s’ouvre sur l’envol de l’aigle de l’Apocalypse. L’extrait du livre biblique de l’Apocalypse qui justifie le titre est cité deux fois, une première fois au tout début, en voix off, après les deux premiers plans du ciel et de l’oiseau planant entre les nuages : « Et lorsque l’Agneau ouvrit le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel, environ une demi-heure... Les sept anges aux sept trompettes s’apprêtèrent à sonner  » (Apocalypse 8, 1 et 6).

Deuxième citation du texte à la fin du film :le groupe des voyageurs est arrivé au château, le chevalier a retrouvé son épouse, celle-ci lit l’Apocalypse alors que tout le monde est réuni autour de la table pour dîner. C’est une scène domestique classique pour toute famille protestante pratiquante, mais c’est aussi la scène où la mort va frapper à la porte et venir achever la mission commencée au début du film.

Ce long métrage extrêmement soigné, filmé dans un somptueux noir et blanc, interprété par des comédiens de très grande qualité, est l’une des œuvres les plus célèbres de Bergman. Un très grand film habité d’une métaphysique extraordinaire pour accompagner, en ce mois de novembre, la mémoire des défunts.


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