L’évangile nous rapporte qu’au pied de la Croix se tenaient Marie la mère de Jésus et l’autre Marie et Jean. La contemplation et la méditation de cet épisode du Golgotha nous fait entendre l’écho de cette parole qu’un certain Siméon avait proclamée en bénissant la jeune mère, lors de la présentation du Jésus, encore enfant, au Temple : « et toi femme, une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées ». Cette épée a toujours été perçue comme cette même épée qui transpercera le côté de Jésus sur la croix. Elle nous fait percevoir le « joug et le fardeau » que Marie accueillera des mains transpercées de son Fils pour les porter avec Lui.
Marie dann in gran doulèr, sous pied-bois-la-kroi, la trape dann lé dé bras son zanfan, lo pwa la soufans li la vni aporté pou domoun. La maladi, la soufrans, linsistis, la violens, la détrès, toute i fé souf zanfan Bondié, èl va pran dann la kaz son kèr.